Si l’ostéoporose touche 50 % des femmes après 60 ans et 20 % des hommes et avec une perspective en 2050 d’un triplement du nombre de fractures occasionné par l’ostéoporose (1), la prise en charge en médecine générale reste cependant à améliorer.
Une enquête réalisée en 2010 montrait la densitométrie osseuse a été réalisée chez 53% des femmes ayant un facteur de risque d’ostéoporose mais aussi chez 30 % de celles ne présentant aucun facteur de risque.
Le traitement anti-ostéoporotique est également prescrit à près de 9 % des femmes sans facteur de risque et seulement à 26,3 % répondait au remboursement de la densitométrie alors que le traitement aurait du être instaurée chez 37,4 % de ces femmes.(2)
Un nouveau site internet APOROSE, indépendant de l’industrie pharmaceutique développé par une équipe indépendante de l’université de Paris 7, entend aider les médecins généralistes à trouver les arguments pour la prise en charge de leurs patients à risque d’ostéoporose ou ostéoporotiques.
- L’objectif est une aide à la décision clinique même en consultation.
- Six parties structurent le site : Diagnostic, traitement, suivi, publications, téléchargement et mode d’emploi.
- Des fiches téléchargeables destinées au patient sont également disponibles et traitent de l’ostéoporose, du calcium, de la prévention des chutes et des divers traitements médicamenteux.
- Une présentation de ce site a fait l’objet d’un article dans la revue exercer (3)

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